Le rêve de cette
nuit... que j'appellerai « la prison »
Je tente le partage,
car j'ai pensé que parmi vous, certains cherchaient des idées pour
des courts-métrages, alors celui-ci me paraît bien et j'avais même
un message derrière, donc vous pouvez piocher l'idée, et si jamais
par hasard quelqu'un en fait quelque chose je veux bien voir !
Dans ce rêve,
l'histoire commençait avec une vue sur un panier en osier (30cm de
haut). Dans ce petit panier en osier... on se rend compte que
l'intérieur est en fait géant (10m de haut), et est en fait rempli
d'un escalier en colimaçon (un tour d'escalier seulement).
Dans la suite du
rêve, 3 histoires s'enchaînent à la suite. A chaque fois, le
nouveau personnage apparaît dans ce panier sans savoir
pourquoi/comment il est là.
=== Premier
personnage ===
Le jeune homme, 25
ans, se réveille, regarde, voit que le haut de l'escalier est
bouché, passe une porte en bas des escaliers. Il se retrouve dans un
environnement (le sien habituel) de club select huppé, où se
côtoient des gens très propres sur eux : en face d'un
restaurant chic dans la campagne, au retour d'un golf entre amis, un
dimanche ensoleillé de printemps.
Le personnage sait
très bien que ce milieu est archi-artificiel. Il maintient la
discussion de rigueur avec les gens qui lui parlent et préfère
faire de la « rebellion » avec 2 amis de son âge, et Ô
comble de fripponerie, s'amuse à déplacer des couverts sur la table
pour qu'ils ne respectent plus le protocole, et ce genre de chose...
Mais il trouve que
c'est insuffisant. Donc au cours du grand banquet qui fait suite, il
s'en va en plein milieu, outre tout le monde, prend sa voiture et
conduit jusqu'au bord d'une plage, où il s'allonge, sourit et
s'endort le soir venu. Au réveil, il se retrouve dans le panier en
osier, mais tout est bouché.
C'est donc le
« prisonnier des conventions sociales ».
=== Deuxième
personnage ===
Un jeune homme en
habit traditionnel (ce qui ressemblait à des habits traditionnels
d'Europe de l'Est, au moins comme moi j'imaginais dans ce rêve). Il
se retrouve dans ce panier, et cette fois, seule l'accès du haut est
ouvert, et il passe une porte. Il se retrouve dans une auberge, où
une fête se prépare, mais pour des inconnus, et il ne comprend pas
la langue (du russe, disons). Il était seul dans sa vie d'avant,
cela lui pèse, et ce sentiment est exacerbé à la vue de sa
« téléportation » au milieu d'inconnus heureux
ensemble.
Il assiste d'un
balcon à l'étage aux préparatifs, personne ne le remarque. La fête
débute et quand la soirée bat son plein, il remarque une jolie
fille de son âge. Il se prend soudainement à vouloir lui plaire, et
essaye d'attirer son attention en jouant magnifiquement d'un
instrument (la flûte dans mon rêve) pendant le bal. Elle le voit,
mais ne prête pas plus d'attention que cela. Il la suit, et se rend
compte qu'elle est avec un autre homme.
Le personnage
s'enfuit, pleure sous un arbre et s'endort épuisé. Il se réveille
dans le panier, tout bouché.
C'est le prisonnier
de l'amour, celui qui est seul et ne vit que pour plaire enfin à
quelqu'un.
=== troisième
personnage ===
Le troisième
personnage n'a lui qu'une porte à mi-hauteur de l'escalier.
Quand il la
franchit, il se retrouve dans un musée d'un blanc éclatant, très
lumineux, et aux pièces immenses. Il franchit les premières salles,
mais la plupart sont vides et seules 2 ou 3 statues de bronze sont
rencontrées sur la dizaine de première salle. Le musée n'est pas
classique, chaque pièce étant reliée par des escaliers, on change
d'un ou 2 étages entre chaque pièce. Au bout de 3h de marche, le
personnage n'a toujours rencontré personne et se retrouve à
l'endroit de départ. Il change de direction, mais continue de se
retrouver dans des pièces visitées et se rend compte que le musée
est un labyrinthe.
Quand il s'écrie «
qui a construit ce musée », il se rend compte que c'est lui
qui l'avait commandé, et que les statues de bronze le représentent.
C'est le prisonnier
de sa mégalomanie.
A la fin, quand je
me suis réveillé, la dernière vue donnait sur le dessus d'un
panier en osier, et une petite fille venait de poser un papier avec
écrit dessus « le fou, l'amoureux et le poète sont tous faits
d'imagination », William Shakespeare
*******
A chaque fois, « une
seule issue » dans la vie de ses personnages, qui se sont
enfermés où se sont fait enfermer malgré eux, mais qui mourraient
d'essayer de sortir de ce piège qui s'est tendu dans leur vie.
C'était ma
contribution spéciale,
Bonne journée et
bonne inspiration à chacun !
Partagez si vous
pensez que les gens aiment les idées farfelues, ahah
T.
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